PRODUITS DÉRIVÉS
Pacific Rim Soul of Chogokin GX-77 Gipsy Danger

Depuis la sortie du premier épisode (le seul qui existe vraiment ?) de la saga initiée par Guillermo Del Toro en 2013, les produits dérivés n’ont pas manqué. Côté action figures, NECA et Diamond Select ont eu le monopole durant 5 ans, jusqu’à ce que le géant japonais Bandai n’obtienne également la franchise et se lance dans une grande entreprise de construction de collectibles issus de “Pacific Rim” et “Pacific Rim: Uprising” via leur marque star Tamashii Nations. Et le moins qu’on puisse dire c’est qu’ils y sont allés à fond. Une collection complète des Jaeger de “PR:U” dans la gamme Robot Spirits (donc de bonne facture, full plastique, très articulés et au tarif abordable d’une trentaine d’euros), une collection de kaijus sous forme de sofubi (figurines avec peu d’articulations fabriquées en roto moulage) et enfin, la pièce maîtresse : le jaeger star du premier film, Gipsy Danger, en version Soul Of Chogokin. Il va donc ici être question de métal. Beaucoup de métal.

Heavy metal

Culminant à environ 1.30 kilos et 24 centimètres de haut, Gipsy Danger est une lourde pièce qui va tester la résistance de vos étagères. Ou vous permettre de faire un peu de muscu. Ou servir de presse papier de luxe sur votre bureau. C’est un beau bébé. Sauf qu’un nouveau né ne vient pas au monde avec autant d’accessoires. Ici on en compte une dizaine avec trois paires de mains différentes (poings ouverts, fermés et semi-ouverts), deux avant-bras/canons alternatifs, quatre épées (deux courtes, deux en mode fouet), un stand et enfin le fameux bateau cargo/massue nécessaire à tout type de rixe contre un monstre géant ! Gipsy Danger ne manque de rien en sortant de sa boite. Même les piles sont fournies. Pourquoi des piles ? Parce que le jaeger s’illumine comme un sapin de Noël de tôle quand vous switchez l’interrupteur caché sous son panneau dorsal (qui, comme une partie des accessoires, a une fâcheuse tendance à vouloir sauter de la figurine dès que vous la manipulez un peu). La vitre de la tête et deux petites lumières pectorales s’allument et surtout: le réacteur du torse, sur une simple pression, peut passer d’une lumière orangée fixe à un pattern enchaînant plusieurs couleurs. Ça fait son ptit effet, il faut bien l’avouer. Toujours au rayon des luminaires de notre magasin, les deux avant-bras alternatifs en mode canons à plasma (ou je ne sais quelle substance fluo électromagnétique capable de trouer un kaiju de part en part) sont chacun équipés d’une diode lumineuse bleue pour un résultat qui serait un peu l’équivalent visuel d’une généreuse cerise sur une succulente tarte au chocolat déjà bien garnie. Seul souci : activer ces deux diodes sans faire sauter un morceau de plastique de son encoche peut relever de la discipline olympique et vous rendre rapidement complètement fou. Pour résumer : c’est beau mais c’est fragile.

Le jouet qui t'affronte

Tout flamboyant qu’il soit visuellement, ce Gipsy Danger n’est donc pas sans défauts. Le principal étant cette manie qu’il a de perdre ses accessoires au moindre mouvement. On conseille donc vivement de placer tout d’abord la figurine dans la pose souhaitée avant d’ajouter les accessoires par la suite et de ne plus trop la bouger. Sinon bonjour les crises de nerfs. Si vous faites de la photo de jouet, préparez-vous à quelques mises en place cauchemardesques. En revanche vos efforts seront récompensés par la satisfaction d’avoir sur votre étagère le jaeger miniature articulé le plus classe du marché.

Autre petit souci qu’on se doit de mentionner : les articulations. Si elles sont nombreuses, elles sont également problématiques. Les joints des cuisses et des épaules sont très, très fermes. Soyez donc bien précautionneux lorsque vous les sollicitez. Au niveau de la tête, on regrette un manque d’articulation flagrant. Pareil pour le torse et la ceinture abdominale qui resteront désespérément fixes et ce malgré un point d’articulation bien présent (mais beaucoup trop restreint par le sculpt). Enfin les avant-bras étant interchangeables, ils sont affligés du même problème que les accessoires: dès que vous les bougez un peu trop ils veulent se faire la malle et vivre leur vie en toute indépendance. On respecte leur choix mais ça nous saoule ! En revanche, on se pâme d’admiration devant l’articulation des genoux, une merveille de design qui actionne un pignon faisant glisser simultanément un panneau métallique de long des cuisses. C’est de toute beauté. Les articulations des chevilles et pieds sont également d’excellente facture avec une amplitude très satisfaisante. En définitive, vous allez pouvoir placer votre jaeger dans une multitude de poses assez dynamiques, au prix de quelques frustrations incontournables.

Verdict

Malgré quelques bémols qui nous empêchent de vous dire : “Oui, ce Soul Of Chogokin Gipsy Danger est la figurine parfaite !” il faut bien reconnaître que Tamashii Nations a mis les petits plats dans les grands avec ce jaeger. Le look est reproduit à la perfection, les applications de peinture sont très nettes (même si on aurait apprécié un rendu plus patiné, battle damaged, fidèle au film), les articulations plutôt amples pour un chogokin et les accessoires nombreux laissent beaucoup de place à la créativité. Gipsy Danger est un robot géant imposant, charismatique, qui ne joue clairement pas dans la même catégorie que les jouets Pacific Rim qui l’ont précédé. Une telle qualité n’étant pas gratuite, le prix de cette cette pièce s’élève naturellement au dessus de la barre des 250 euros. C’est donc clairement un objet de collection à ne pas mettre entre toutes les mains.

Joe Hume

Toutes les photos de cet article sont ©JoeHume

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