Couverture de la Bande dessinée "Tintin au pays de l'or Noir"Le tome quinze, Tintin au pays de l’or noir a été publié en couleur pour la première fois dans l’hebdomadaire Cœurs Vaillants en septembre 1948 puis dans le journal Tintin au mois de février 1950.
Il s’agit là de l’un des albums de Tintin et Milou qui a été réédité suite au contexte historique de l’époque, notamment suite à l’occupation de la Belgique en 1940, ainsi que la guerre en Palestine en 1948.

Action située à l’origine en Palestine, elle a par la suite été modifiée pour se dérouler dans un pays fictif. Malgré toutes les modifications apportées, Tintin au pays de l’or noir restera l’un des albums qui relate fidèlement la réalité sur le marché du pétrole.

Le conflit sur le marché du pétrole

Tintin au pays de l’or noir met en avant les conflits d’intérêts entre distributeurs pétroliers. Dans un décor se déroulant en grande partie au Moyen Orient, on peut remarquer l’apparition de personnages déjà connus dans des éditions précédentes, tels que le Docteur Müller (L’île noire), Oliveira da Figueira (Les cigares du pharaon). Ici, on note les liens existants entre toutes les aventures de Tintin car ces alliés et ennemis restent fidèles à leurs convictions respectives.
Une explosion dans un laboratoire marque le début de l’intrigue car elle fait directement penser à un sabotage. Tout ceci afin que la compagnie Skoil Petroleum, financée par le Cheik Bab El Ehr, aidé par le Docteur Müller puisse avoir le monopole des produits pétroliers et paralyser l’armée en cas de guerre. Et pour parvenir à ses fins, le Docteur Müller va même jusqu’à l’enlèvement du fils unique de l’Emir Mohammed Ben Kalish Ezab.

Abdallah, le fils de l’Emir

Enfant unique et très chéri par son père, Abdallah est l’un des personnages clé de Tintin au pays de l’or noir. Si cet amour que lui porte son père est tout à fait clair pour tout son entourage, l’enlèvement d’Abdallah sera utilisé comme moyen de pression pour les ennemis de son père.
Doté d’un tempérament farceur, et détenant une grande panoplie de gadgets, il a réussit malgré lui à fuir ses ravisseur. Même si l’Emir a tout mis en œuvre pour le faire libérer, sollicitant l’aide de Tintin, Abdallah, trouvant la situation confortable a refusé de suivre ce dernier. C’est notamment grâce à des farces et son goût pour la plaisanterie qu’il a réussit à s’échapper.

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