Quand y’en a plus, y’en a encore. La saga magique de Mark Millar s’est tout juste achevée la semaine dernière (je vous donne rendez-vous ici pour mon article sur Magic Order #6), qu’une nouvelle série, cosmique cette fois-ci, débarque. Accompagné par le génial et trop rare Simone Bianchi, Millar nous plonge dans les aventures de Sharkey, the bounty hunter ! Sans oublier Marvel qui sacrifie à la tradition des histoires d’amour, la semaine juste après la Saint-Valentin (après tout, DC l’a publié le 30 janvier, alors un peu après …).

L’ambiance est posée dès la première page. Une planète au climat pluvieux, une ruelle éclairés par les néons des enseignes, dont un bar dans lequel commence l’action. Cette-dernière débute au quart de tour – vous connaissez Millar, pas de temps mort pour exposer la situation. Sharkley, sorte de Lobo au grand cœur façon Millarworld, ne tarde pas à nous exposer toutes les facettes de sa personnalité. Râleur, grande gueule, il n’en reste pas moins à l’écoute des problèmes des autres – surtout quand les autres sont de sexe féminin et lui plaisent. Derrière une histoire de chasseur de prime relookée un peu bâteau, Millar aborde de nombreux sujets comme le transhumanisme et l’acceptation de soi. Ajoutez à cela les fantastiques dessins de Simone Bianchi, artiste italien qui se fait très rare dans le comic-book de nos jours, et vous avez de quoi passer un très bon moment, tant visuellement que psychologiquement.